segunda-feira, novembro 21, 2005
...momento de INDIFERENÇA...
Peu m’importe...tu sais?
Que tout le monde soit heureux
Quand je me sens malheureux
Peu m’importe....tu sais?
Qu’aient des ailes et s’envolent
Tous ceux d’âme pure, “nouvelle”
Peu m’importe…tu sais?
Que l’océan ait de l’eau douce
Que la pluie ne tombe plus
Que le soleil ne chauffe pas
Que l’herbe ne pousse guère
Peu m’importe...tu sais?
Ceux qui sont les plus intéressants
Ceux qui ne sont que des cons
Ceux qui, devant mourir, sont encore vivants
Ceux que le malheur a touchés
Ceux qui soufrent, et résistent
Ceux qui aiment et sont aimés
Peu m’importe… tu sais?
Qu’ai-je des doutes d’existence!
Que je soufre jusqu’à touer mon coeur,
Que je sens soif d’amour,
Que je pleurs des larmes d’or
Que je me sens seule au monde,
Que personne ne le soupçonne
Que je m’en vais, un peu, tous les jours,
Peu m’importe...tu sais?
Que je me prends pour “la dernière...”
Que malgré tout je songe...
Que je pense, j’ai ce droit...
Qu’en moi tout se mélange…
Que je ne sache plus qui je suis,
Et qui je ne suis pas...
Que parmis les autres, je me sens bizarre...
Et pourtant...me voilà!
J’y suis…
Dans mes mains je prends la vie…
Toute seule, c’est vrai,
M’assombrant, survivante…
Peu t’importe…je le sais!!!
Mais... même presque mourante...
PEU M’IMPORTE...TU SAIS?
Bedina